Publication de l’étude annuelle du Conseil d’Etat
Veille juridique #Structuration des services et organisation administrative
A l’heure des vacances et après avoir été au cœur des discussions, le service public « continue » dans le respect de ses grandes Lois et dans un contexte de sollicitations accrues par les festivités à venir nationales et olympiques. En fin d’année dernière, le Conseil d’Etat avait publié une étude exigeante mais optimiste sur le trajet à accomplir pour apporter « publiquement » dans tous les territoires : « du premier au dernier kilomètre à parcourir ». Rédigée en « chaussant les lunettes » des bénéficiaires et celles de ceux qui devraient l’être. Pour redonner confiance et accès aux usagers et pour définir des orientations à l’action publique.
Un travail qui, en des temps de « chantier « réouvert, mérite peut-être d’être redécouvert et partagé. Une version illustrée fut même mise en ligne à destination du public plus jeune qu’une « somme » écrite aurait pu rebuter. Version qui sied aux températures d’été et qui est encore accessible sur le site officiel.
Parce qu’on ne part pas de « rien » et que les débats récents ont démontré le souci ou la préoccupation des français à l’endroit de leurs services publics, ce contenu réconfortant démontre que des bonnes volontés ont réfléchi et ont proposé des pistes.
Elles restent certes à explorer mais procèdent d’une analyse fine des enjeux capitaux liés à l’accès à ce qui constitue un patrimoine commun auquel on reste finalement attaché y compris dans la critique. Et l’économie ou le budgétaire n’y sont pas tout. C’est que le service public repose sur de grands principes : continuité, neutralité, égalité d’accès etc…
L’idée du « premier au dernier kilomètre » résume assez bien la « perspective » et le trajet. Moderniser mais en maintenant une présence forte. Bref, garantir ses spécificités à l’action publique et retisser un lien fort avec les usagers. Là où ils se trouvent et en regard des moyens dont ils disposent.
On peut dire que ce ne sont que des mots mais il faut bien en user ne serait-ce que pour poser un diagnostic, définir des objectifs ou alimenter le débat.
Et comme il se poursuivra, déjà de quoi le nourrir.
Tout en diversifiant sources et ouvrages dans la liberté qu’offrira le « temps retrouvé ». Ne serait ce que pour éviter l’effet « assommoir » parfois dit on lié à trop de droit !
Le lien vers l’étude annuelle du Conseil d’Etat: https://www.conseil-etat.fr/publications-colloques/etudes/l-usager-du-premier-au-dernier-kilometre-un-enjeu-d-efficacite-de-l-action-publique-et-une-exigence-democratique
